3 mars 2011
De Treichville à Koumassi
L’hymne à mon pouls, fluide mais teigneux
s’accroche au cou de l’intrépide KOUMASSI
Tressant des lauriers de feu avec des pneus
fièrement il freine les mitrailleuses que voici
Mes espoirs n’ont pu piétiner le chaud bitume
réclamer avec ces femmes, leurs fils blessés
Pagne noué aux traditions qu’elles exhument
telles les victoires aïeules aux cils dressés.
Pensant que la Liberté est toujours plus utile
ravie par d’autres, que moi clamant « Qui est fou »
Mon sang s’égoutte aux mamelles de TREICHVILLE
honteux d’avoir fait naître l’Invisible garde-fou
Odyssée Noire / chevalnoirdulysse@gmail.com
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